Tag #ipv6
30 avril 2013
IPv4 (Internet Protocol version 4) demeure à ce jour le protocole le plus utilisé dans ce grand réseau mondial qu’est Internet. Son successeur, IPv6, existe depuis bientôt 20 ans (1995 !), mais reste encore aujourd’hui marginal malgré la pénurie toujours plus pressante d’adresse IPv4. Ce constat devient plus alarmant chaque année : il va être temps de faire un choix !
Malgré les nombreuses méthodes mises en place afin de prolonger, plus ou moins artificiellement, la durée de vie d’IPv4 (CIDR, NAT, …), et ainsi permettre de déployer progressivement IPv6, celui-ci demeure encore aujourd’hui largement marginal avec seulement environ 1% du trafic mondial. Ces déploiements se sont légèrement accrus depuis l’annonce, en février 2011 par l’IANA, de l’exhaustion du pool global d’adresses IPv4. Les seules réserves restantes sont aux mains des différentes autorités régionales ou RIR (Regional Internet Registry), mais elles ne dureront pas éternellement.
Statistiques Google IPv6 et état de la pénurie IPv4
Selon l’Internet Society lors de sa dernière réunion le 17 avril 2013 à Denver (Colorado), nous sommes arrivés à un embranchement important, puisqu’au regard des prédictions de pénurie pour chaque RIR (notamment les plus gros consommateurs actuels qui sont le RIPE NCC, l’APNIC et l’ARIN), il est déjà trop tard pour envisager une « simple » transition/cohabitation entre IPv4 et IPv6, la réserve d’adresses IPv4 n’étant plus suffisante pour permettre à IPv6 d’être déployé et utilisé en masse avant leur total exhaustion.
Des approches, que nous avions appelées compressives ou translatives dans la série d’articles relatives à IPv6 et à sa migration, existent, que ce soit via IVI (permettant d’avoir un réseau natif IPv6, sans dual-stack, avec une translation 1 à 1 vers le réseau IPv4) ou au travers de CGN (Carrier-Grade NATs, solution qui semble être privilégiée par un certain nombre d’acteurs à l’heure actuelle). Cette dernière, outre les problèmes techniques qu’elles engendrent, « cassant » certaines applications, pose le même problème que les NAT classiques en leur temps : la durée de vie d’IPv4 est encore rallonger de manière artificielle et peu efficace sur le long terme.
Aujourd’hui toutefois, il n’est plus possible de s’en passer. La Chine, grosse consommatrice d’adresses IP depuis quelques années, a déjà dû recourir à certaines de ces méthodes (IVI notamment). Certains fournisseurs d’accès européens envisagent l’ajout de CGN dans leur réseau afin de retarder l’échéance. Le choix qui sera majoritairement fait à ce niveau de la cohabitation déterminera ce qu’il adviendra d’IPv6 : solution tournée vers l’avenir, elle ne pourra être viable que si tous les acteurs décident de s’y impliquer sérieusement. L’ajout de CGN sur le réseau ne doit être qu’une méthode pour gagner encore un peu de temps, mais ne représente en aucun cas une solution à long terme.
Les CGN et Internet (source: Geoff Huston de l’APNIC via potaroo.net)
IPv6 est la solution à long terme, la vision d’avenir promise depuis plusieurs décennies. Il est temps de s’y mettre sérieusement : IPv6 n’est plus seulement une perspective à long terme, le protocole doit devenir une priorité, sans quoi l’Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existera plus.
Dans cet objectif, NEXCOM Systems propose un certain nombre de ressources et de compétences sur IPv6 afin d’aider à sa compréhension. Des formations IPv6 abordant le protocole dans le détail (disponible sur un ou deux jours, selon le besoin en connaissances pratiques) ont été conçues afin de comprendre le protocole dans le détail et mieux pouvoir l’appréhender : généralité, adressage, migration v4/v6, etc.
Ces formations sont complétées par des articles, librement disponibles sur notre blog, rappelant les grandes lignes du protocole et des différentes méthodes de migration/translation/cohabitation disponibles. Dans la même idée, nous avons compilé les informations principales du protocole sous une forme concentrée (cheatsheet ou mémo IPv6), également librement disponible sur notre page d’expertise (ou également ici).
Bonne lecture !
6 juin 2012
Il y a une année pratiquement jour pour jour, le 8 juin 2011, un événement similaire avait eu lieu, sous la forme d’une expérimentation de lancement d’une durée d’une journée. De grands noms de l’industrie avaient participés : Google, Facebook, Yahoo!, … Les résultats de ces tests ont prouvé qu’une partie non négligeable du réseau global, et en particulier de Websites majeurs, était capable de passer, sans encombre, à IPv6. (suite…)
5 juin 2012
Afin de succéder à IPv4, il est question de déployer l’Internet Protocol dans sa version 6 depuis de très nombreuses années maintenant. Des moyens importants ont été mis en œuvre afin de préserver autant que possible IPv4 (notamment au travers des NAT). Nous sommes toutefois arrivés à un point de non-retour : le pool d’adresses publiques IPv4 est désormais épuisé au niveau mondial. (suite…)
5 juin 2012
La transition entre IPv4 et IPv6 se rapproche toujours un peu plus, et il convient de se préparer à aborder cette transition au mieux. Le cadre le plus intéressant à considérer ici dans le monde de la ToIP (Telephony over IP) se repose sur l’utilisation du protocole SIP (Session Initiation Protocol), majoritairement utilisé à l’heure actuelle et en voie de devenir toujours plus important à l’avenir. Le déploiement de IPv6 se fera progressivement, et il y aura obligatoirement une période plus ou moins longue pendant laquelle IPv4 cohabitera avec IPv6. Si IPv6 n’apporte aucun réel changement par rapport à IPv4 dans le fonctionnement général des réseaux, ces deux protocoles sont néanmoins incompatibles directement, et il est nécessaires de pouvoir effectuer une transition de la manière la plus transparente possible.
(suite…)
5 juin 2012
Après avoir traité des approches hybrides (tunneling) puis compressives (mapping), ce dernier article va discuter du dernier type de options actuellement disponibles, sous la forme de solutions translatives allant faire la traduction entre les deux versions du protocole IP (protocol translation).
(suite…)
5 juin 2012
Au cours de la première partie, nous avions commencé à aborder les différentes options de déploiement IPv6 disponibles pour les opérateurs avec les méthodes de type hybride/tunneling. Dans le présent article, nous allons poursuivre cette étude en observant une approche quelque peu différente, puisque tentant ici de rationaliser l’usage des adresses IPv4 afin de limiter l’hémorragie et de pouvoir continuer à fournir un service IPv4 dans les années à venir tout en migrant progressivement vers IPv6.
Certaines de ces solutions, nous allons le voir, essaient de coupler l’aspect préservation avec l’aspect migration, mais il est souvent nécessaire de combiner ces approches avec d’autres protocoles de transition afin d’avoir et une solution de migration vers IPv6, et une solution de préservation d’adresses IPv4
(suite…)
5 juin 2012
Nous l’avons vu dans cet article sur les solutions à disposition des clients afin d’obtenir une connectivité IPv6, mais il s’avère désormais que la gestion des différentes problématiques, relative tant à la pénurie d’adresses IPv4 qu’à la migration vers IPv6, vont incomber en grande partie aux fournisseurs d’accès.
Les opérateurs disposent d’un large choix de solution, leur permettant de sélectionner la meilleure approche possible au regard de leur infrastructure et de l’approche qu’ils envisagent pour aborder ces problématiques. Au regard du nombre d’options possibles, nous allons exposer ces différentes solutions au travers de trois articles successifs, en abordant en premier lieu les solutions hybrides (tunneling) avant de traiter successivement les approches compressives et translatives.
(suite…)
5 juin 2012
Le risque de pénurie d’adresses IPv4 devient de plus en plus présent avec les mois qui s’écoulent. Des solutions temporaires avaient été apportées avec les NAT, mais il est désormais essentiel de préparer une migration la plus rapide possible vers IPv6 tout en devant gérer cette pénurie, ce qui ne facilite en rien le travail de transition IPv4-IPv6.
De (très) nombreuses solutions ont été imaginées et proposées ces dernières années afin de tenter d’apporter une solution efficace et (relativement) facile à mettre en œuvre afin d’assurer cette transition. Ce choix est une bonne nouvelle puisqu’il va permettre de choisir la méthode la plus appropriée au cas de figure considéré. Ce qui est malheureusement aussi une mauvaise nouvelle puisque cette débauche de solutions engendre un problème de taille : quelles sont les solutions optimales et pour quels cas de figure ?
Ces solutions peuvent être classées en deux écoles différentes : soit la transition est assurée majoritairement au niveau du client, soit cette transition est effectuée par le fournisseur d’accès. Nous commencerons par décrire les approches possibles au niveau des utilisateurs finaux (clients) avant d’aborder, dans un prochain article, les mécanismes offerts aux fournisseurs d’accès.
(suite…)
5 juin 2012
Nous avons précédemment discuté des notions de syntaxe et de classification des adresses IPv6. Il reste toutefois encore un sujet à aborder dans ce domaine, la question de l’adressage en lui-même. Il ne sera pas ici question d’effectuer un plan d’adressage, mais bel et bien des contraintes entourant la distribution et la confection des adresses IPv6 pour chaque entité du réseau.
(suite…)
5 juin 2012
Depuis les débuts du protocole Internet (Internet Protocol ou IP), la plage complète d’adresses ont toujours été classifiées dans différents rôles et usages. Ces rôles ont évolués au fil du temps, et ont été remis à jour avec l’arrivée d’IPv6.
(suite…)
5 juin 2012
Les adresses IP majoritairement utilisées actuellement (IPv4) sont particulièrement bien connues et relativement faciles à retenir et utiliser. IPv6 introduit toutefois une certaine complexité dans ces adresses, celles-ci étant sensiblement plus longues, mais aussi devant respecter des règles stricts que nous allons détailler au sein de cet article.
(suite…)
5 juin 2012
Le protocole IP, ou Internet Protocol, permet la création d’un réseau offrant une connectivité entre des entités distantes au sein d’un réseau étendu, voire global (Internet). Ce protocole se repose sur l’utilisation d’adresses afin de localiser les terminaux et entités sur le réseau. Ces adresses s’apparentent, dans leur usage, aux adresses attribuées à chaque lieu de résidence et habitation : sans cette adresse, il devient difficile, voire impossible, de recevoir les services courants (courrier, livraisons …). En théorie, les adresses du protocole IP permettent un usage similaire, définissant une adresse unique pour chaque entité sur le réseau, et permettant ainsi à cette entité de réclamer des services ou de pouvoir être contactée. (suite…)
5 juin 2012
Dernier article de notre série relative à la traversée de NAT, nous ne pouvions pas ne pas discuter un peu plus en détail de l’impact qu’aura probablement, à terme, le protocole Internet (Internet Protocol) dans sa version 6.
(suite…)
4 juillet 2011
Le 3 février 2011, l’IANA a annoncé avoir distribué les tous derniers blocs d’adresses IPv4. Le 8 juin 2011 a eu lieu la première journée mondiale IPv6. Cette journée sponsorisée par l’Internet Society a pour but d’inciter les acteurs de l’industrie numérique à soutenir IPv6 et à préparer leurs infrastructures pour la transition vers ce nouveau protocole.
Annoncé depuis longtemps et sans cesse retardé, le déploiement d’IPv6 est maintenant inéluctable et il est essentiel de s’y préparer sereinement et efficacement.
Nous vous proposons une nouvelle formation IPv6 : théorie et pratique en INTER-entreprise dans nos locaux parisiens. Elle peut être aussi organisée dans vos locaux en mode INTRA.